Les véhicules GPL représentent une alternative écologique au sein du parc automobile français. Ces véhicules nécessitent un contrôle technique spécifique, intégrant des vérifications particulières liées à leur système d'alimentation en gaz.
Les spécificités techniques d'un véhicule GPL
Les automobiles GPL se distinguent par leur technologie unique, alliant performance et respect de l'environnement. Ces véhicules offrent une réduction significative des émissions polluantes tout en maintenant une autonomie optimale grâce à leur système d'alimentation innovant.
Le système d'alimentation double carburant
La particularité des véhicules GPL réside dans leur capacité à fonctionner avec deux types de carburant. Cette bicarburation permet d'utiliser alternativement le GPL ou l'essence, assurant une grande flexibilité d'utilisation. Le système intègre une injection spécifique, disponible en version gazeuse ou liquide selon les modèles.
Les composants propres à l'installation GPL
L'installation GPL comprend plusieurs éléments essentiels : un réservoir spécial, une soupape de sécurité conforme aux normes R67-01, un système d'injection adapté et des dispositifs de remplissage spécifiques. Ces composants font l'objet d'une attention particulière lors des inspections techniques pour garantir la sécurité du véhicule.
Les points de contrôle communs à tous les véhicules
Le contrôle technique représente une étape majeure dans la vie d'un véhicule, qu'il soit équipé d'un moteur GPL ou traditionnel. Cette inspection obligatoire garantit la sécurité routière et le bon fonctionnement du véhicule. Elle doit être réalisée tous les deux ans dans un centre agréé, avec une première visite dans les 6 mois précédant le 4ème anniversaire de la mise en circulation.
L'inspection des éléments de sécurité standard
La vérification des éléments de sécurité commence par l'examen des freins, des pneumatiques, de la direction et des suspensions. Les feux et la signalisation font l'objet d'une attention particulière. Le contrôleur examine également la carrosserie, les vitres, les rétroviseurs et les ceintures de sécurité. Chaque point vérifié reçoit une notation selon trois niveaux : défaillances mineures, majeures ou critiques. En cas de défaillance critique, le véhicule ne peut plus circuler sur la voie publique.
La vérification des niveaux et fluides
L'inspection inclut la vérification des différents niveaux de fluides essentiels au fonctionnement du véhicule. Les contrôleurs examinent l'état de l'huile moteur, du liquide de refroidissement et du liquide de frein. Une attention spéciale est portée aux éventuelles fuites sur l'ensemble du circuit. Les filtres font partie des éléments inspectés. Pour les véhicules GPL, l'huile moteur présente l'avantage de conserver ses propriétés plus longtemps, permettant ainsi d'espacer les intervalles entre les vidanges.
Les vérifications spécifiques au GPL
Le contrôle technique d'un véhicule GPL nécessite une attention particulière sur des éléments techniques spécifiques. Ces examens garantissent la sécurité optimale du système d'alimentation en gaz. Les centres agréés réalisent ces vérifications selon des normes strictes établies par la réglementation européenne R67-01.
L'examen du réservoir et des canalisations
Le contrôleur examine minutieusement l'état général du réservoir GPL, recherchant d'éventuels chocs, rayures ou traces de rouille. L'inspection porte aussi sur les dates de validité, sachant que le réservoir doit subir une requalification tous les 8 ans. Les canalisations font l'objet d'une vérification approfondie pour s'assurer de leur étanchéité et de leur bon état général. La conformité de l'énergie mentionnée sur la carte grise fait également partie des points contrôlés.
Le contrôle des vannes et soupapes de sécurité
L'inspection des dispositifs de sécurité représente une étape fondamentale. Le technicien vérifie le bon fonctionnement des soupapes de sécurité, obligatoires depuis 2001, qui permettent notamment l'accès aux parkings souterrains. Le système d'injection fait l'objet d'une attention particulière, qu'il soit de type gazeux ou liquide. Les points de raccordement et le dispositif de remplissage sont également examinés pour garantir une parfaite étanchéité de l'ensemble du circuit GPL.
La réglementation et les normes applicables
Le cadre réglementaire des véhicules GPL suit des règles strictes établies par les normes européennes. Cette réglementation, particulièrement la norme R67-01 en vigueur depuis juillet 2001, encadre la sécurité et la conformité des véhicules GPL, qu'ils soient d'origine ou adaptés après leur fabrication.
Les exigences légales pour les véhicules GPL
Les véhicules GPL nécessitent des vérifications spécifiques lors du contrôle technique. Les centres agréés examinent l'étanchéité du circuit GPL, l'état du dispositif de remplissage et les systèmes d'injection. L'inspection du réservoir fait l'objet d'une attention particulière pour détecter les chocs, rayures ou traces de rouille. Les véhicules fabriqués avant juillet 2001 doivent présenter une homologation conforme au règlement R67-01 ou au règlement 115.
La validité et le renouvellement des certificats
Le premier contrôle technique d'un véhicule GPL intervient dans les 6 mois avant le 4ème anniversaire de sa mise en circulation. Par la suite, les contrôles s'effectuent tous les deux ans. Le réservoir GPL nécessite une requalification tous les 8 ans par des organismes certifiés comme APAVE, ASAP ou Bureau Veritas. Le non-respect de ces obligations expose à une amende pouvant atteindre 750€ et à l'immobilisation possible du véhicule.
La préparation du véhicule avant le contrôle
La vérification d'un véhicule GPL nécessite une préparation minutieuse. Un contrôle dans un centre agréé reste obligatoire tous les deux ans, après les quatre premières années de mise en circulation. Une attention spéciale est requise pour le réservoir GPL et les différents composants spécifiques à cette motorisation.
Les vérifications préventives recommandées
Avant de présenter votre véhicule au contrôle technique, examinez l'état général du réservoir GPL en recherchant des traces de chocs, rayures ou rouille. La vérification du système d'injection et du dispositif de remplissage s'avère indispensable. Assurez-vous que la soupape de sécurité fonctionne normalement. Les filtres et les bougies doivent être en bon état. Le respect des visites d'entretien, prévues tous les 15 000 à 20 000 kilomètres, permet une meilleure préparation au contrôle.
Les documents nécessaires pour le contrôle
La carte grise du véhicule constitue le document principal à présenter lors du contrôle technique. Elle doit mentionner la conformité de l'énergie avec la mention E/G. Pour les véhicules antérieurs à juillet 2001, il faut disposer des documents attestant l'homologation du réservoir selon les normes R67-01 ou le règlement 115. La date de validité d'épreuve du réservoir, limitée à 8 ans, doit apparaître clairement sur les documents. La preuve des entretiens réguliers peut aussi être demandée par le centre de contrôle.
Les différences de coût selon le type de contrôle
Les tarifs du contrôle technique varient en fonction du type de motorisation. Pour les véhicules GPL, des vérifications spécifiques sont nécessaires, ce qui influence directement le prix final. La sécurité et la conformité du système GPL nécessitent une attention particulière lors de l'inspection.
La tarification des contrôles GPL
Le prix moyen d'un contrôle technique pour un véhicule GPL s'établit à 100,45€ TTC. Cette tarification inclut l'ensemble des vérifications standard ainsi que les points de contrôle spécifiques liés au système GPL. Ces examens comprennent l'inspection du réservoir, la vérification de l'étanchéité du circuit et l'analyse des systèmes d'injection. Les centres agréés pratiquent des tarifs variables selon leur localisation et leurs services.
Les frais supplémentaires éventuels
Une contre-visite, si elle s'avère nécessaire, engendre un coût additionnel moyen de 22€ TTC. Des frais peuvent aussi s'ajouter lors de la requalification du réservoir GPL, obligatoire tous les 8 ans. Cette opération doit être réalisée par des organismes spécialisés comme l'APAVE, l'ASAP ou Bureau Veritas. En cas de défaillances constatées, les réparations constituent une charge financière supplémentaire avant la validation définitive du contrôle technique.